Toujours en quête de nouveaux canaux performants pour ses campagnes, le digital campaign manager cherche aussi à inscrire ses actions dans une logique « d’automation ». Bonne nouvelle : la signature mail répond à ces deux quêtes !
Les leviers à activer dans le cadre des campagnes digitales se sont à la fois multipliés et complexifiés. Qu’il s’agisse de publicités sur les réseaux sociaux, de campagnes SEA (Search Engine Advertising), display ou emailing, chaque canal cultive ses propres règles, algorithmes et bonnes pratiques. Au digital campaign manager d’opter pour les meilleures activations selon ses objectifs et moyens.
Face à cette complexité, l’outillage a sensiblement évolué. Les solutions de marketing automation telles que Hubspot, Marketo (Adobe), Pardot (Salesforce) à leur origine très centrées sur l’emailing étendent leurs fonctions aux réseaux sociaux, au SEO, au SEA ou encore aux bots.
Objectif :combiner les points de contact disponibles pour maximiser la performance des campagnes. Si les outils aident donc de mieux en mieux le digital campaign manager à jouer son rôle de chef d’orchestre, la quête de nouveaux canaux pour engager les audiences reste d’actualité. Encore plus dans des contextes budgétaires parfois contraints.
Quel est le canal organique qui offre un nombre régulier de contacts (pour garantir une bonne surface d’exposition des messages) sans être intrusif ? Celui que tous les collaborateurs utilisent dans leur quotidien : l’email et sa signature capable de porter l’identité de l’entreprise, mais aussi un contenu associé à une campagne en cours. Dans une entreprise de 1 000 personnes, à raison d’une moyenne de 40 mails quotidiens par collaborateurs, l’email représente un volume potentiel mensuel de 800 000 impressions.
Sans avoir à investir 1 centime d’euro de publicité.
Encore faut-il être en mesure d’inscrire les signatures de ces emails dans une vraie dynamique de campagne. Donc d’être en capacité de prendre la main sur ces signatures, pour les décliner des campagnes en cours, pour les séquencer dans le temps, pour les ventiler selon les rôles des collaborateurs et, bien entendu, pour mesurer le trafic ainsi généré. C’est ici que le digital campaign manager, inquiet de devoir gérer ces tâches manuellement, fronce les sourcils…
Avec le digital, le champ d’action du brand manager s’est étendu. Pas simple de garantir la cohérence de la marque sur tous les canaux et notamment sur celui utilisé au quotidien par les collaborateurs : l’email.
Où s’arrête le MRM ? Justement, là où les activations commencent et s’orchestrent. Le MRM fournit des sources, de manière manuelle ou automatique, mais ensuite chaque activation de ces assets dépend d’un outil spécifique : un CMS (Content Management System) pour les sites web, une solution d’automation pour les campagnes mail, des outils de planification social media pour les réseaux sociaux, des solutions dédiées pour le programmatique, etc.
Inévitablement, au sein de chacune de ces solutions des dérives sont possibles – d’autant qu’elles stockent souvent, elles aussi, des bibliothèques de visuels…